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La mort à soi (3)-le renoncement aux sécurités affectives et matérielles pour le suivre

  • Photo du rédacteur: Chantal Epee
    Chantal Epee
  • 22 mars 2021
  • 4 min de lecture



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Shalom à tous,


Nous arrivons à la troisième escale de notre voyage à travers la notion de mort à soi.

Essayons d'aller un peu plus loin avec des personnes qui ont cheminé avec Yeshoua (Jésus en hébreu), les premiers disciples qui l'ont rejoint dans son ministère terrestre.

Je trouve ces hommes de bouleversants de foi, d'espérance, de soumission, d'abandon. Qui de nous laisserait derrière lui sans sourciller son outil de travail, la vie qu'il a bâtie, sa famille peut-être pour suivre un homme qui les accosterait sans se présenter à eux au moyen d'un CV long comme le bras de Goliath ? Il y a une dimension puissante dans cette forme d'abandon, de mort immédiate à ce qu'ils étaient pour suivre Yeshoua sans savoir qu'il était la Vie qui accepterait d'entrer dans la matrice de la mort pour faire naître une nouvelle race d'humains à son image et à sa ressemblance.

Regardons l'appel de Simon (Pierre), André, Jacques et Jean, deux paires de frères qui, sur la parole de Yeshoua, laissent leur vie d’avant pour le suivre.

Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. Aussitôt, ils laissèrent les filets, et le suivirent. De là étant allé plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui étaient dans une barque avec Zébédée, leur père, et qui réparaient leurs filets.

Dès la rencontre avec eux, Jésus donne le ton « suivez-moi .» Cela signifie ceci : désormais, c’est moi qui vous donnerai la direction à suivre. Désormais vous irez où j’irai, vous irez où je vous enverrai. Vous n’êtes plus maîtres de vos vies et de vos mouvements, je vous montre la voie à suivre, le chemin sur lequel marcher.


Jésus leur assigne par ailleurs un but : devenir des pêcheurs d’hommes. Il leur donne par là une vision, même s’ils ne peuvent pas encore la saisir pleinement. Il leur dit quittez l’ancien, embrassez le nouveau que je vous ouvre et je vais vous recréer à mon image et à ma ressemblance.

Les disciples ont immédiatement tout abandonné et l’ont suivi. Ils ont abandonné la maîtrise de leur agenda, celle de leurs finances, de la satisfaction de leurs besoins primaires, ils sont entrés dans une dépendance au Fils de Dieu. Dans tout ce qu’ils feront plus tard, Jésus sera le seul qui fixera l’agenda des trois années passées à ses côtés. Quelle foi, quel abandon ! Les disciples sont en cela des modèles pour nous.

Jésus leur enseignait à être ses imitateurs : ils suivaient les instructions de Yeshoua, comme lui même suivait celles du Père (Jean 8:28 ) En les invitant à cette dépendance, il les emmenait déjà sur le chemin de la recréation à son image et à sa ressemblance.

Les disciples ont su saisir l'appel de Yeshoua comme étant un temps kaïros, un temps stratégique, une rencontre qui allait produire un impact important dans leurs vies et ils ont saisi le moment sans se donner le temps de la réflexion. Ce que les premiers disciples nous enseignent, à nous qui aspirons à marcher dans leurs pas, aux côtés de Yeshoua est que celui qui est mort à lui même est à l'affut des temps stratégiques de Dieu, afin de bouger avec lui, d'être utilisables par lui où il veut comme il veut.

Quelquefois, du haut de nos certitudes et de notre arrogance de croyants « arrivés », nous nous arrogeons le droit de les prendre de haut, moquant leurs travers par-delà la poutre des nôtres bien enfoncée dans notre œil. Notons que ces hommes n’avaient pas derrière eux la révélation de l’œuvre achevée de Christ, ils n’avaient pas le Saint-Esprit au-dedans d’eux comme nous, et pourtant ils ont tout quitté pour le suivre, ils ont fait leur Lekh Lekha tout comme Abraham leur ancêtre. Ils ont entendu l’appel de Dieu et ont immédiatement quitté leur ancienne vie pour aller vers l’inconnu, avec Jésus (Jésus).

Regarder le parcours de ces aînés dans la foi me conduit à un questionnement : avons-nous réellement tout abandonné pour le suivre ? Ai-je tout abandonné pour le suivre ? Si Yeshoua me demandait aujourd'hui de tout laisser en plan pour le suivre sans demander de garantie, sans réfléchir le ferai-je sans me retourner ? Quels sont les attachements et autres sécurités terrestres auxquelles nous sommes tellement accrochés, cramponnés que nous ne pouvons entrer dans un plan de Dieu qui les exclurait ? Je connais quelqu'un qui s'est entendu dire par Jésus qu'à son "suis moi" il n'est pas d'autre réponse qu'une entrée immédiate dans l'action.

Un autre dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit : Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. Luc 9:60- 62

Celui qui veut suivre Jésus comme un disciple meurt à son confort, à ses sécurités matérielles et affectives pour la cause de Christ. Cette mort là n'est pas évitable. On peut la repousser, elle n'est pas contournable si on veut atteindre la gloire de sa présence.

Alors que nous approchons de la Pâque, la remémoration de ce que Dieu a fait pour nous au travers du sacrifice, de l’immolation de son Fils, celui que la bible appelle l’Agneau de Dieu (Jean 1 :36) qui ôte le péché du monde (Jean 1 :29), il serait bon pour chacun de nous de nous arrêter et de considérer nos voies et de nous réajuster.

Jésus est-il réellement notre Seigneur ? Est-il celui qui dirige nos vies ou bien sommes nous au volant et lui sur le siège de passager ?

Avons-nous réellement tout quitté pour le suivre ? En sommes-nous capables ?

Il a tout quitté pour venir nous sauver. S’il est quelqu’un qui mérite que nous quittions tout pour lui, c’est bien le Fils de Dieu qui s’est livré pour nous.

Mourir à notre ancienne vie c’est permettre au processus de recréation de commencer.

Si quelqu’un entre en communion vivante avec le Christ, il devient un homme nouveau, il est recréé. L’ancien état est dépassé. Ce qu’il était autrefois a disparu. La nouvelle création a déjà commencé ; voici : tout est devenu nouveau.

2 corinthiens 5 :17



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Que Dieu vous bénisse,

Il nous aime.



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A propos de moi

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Disciple passionnée de Christ et attentive au monde qui m'entoure, j'espère apporter par des réflexions et autres partages autour de mon voyage un encouragement, un réconfort, un autre regard sur le monde qui nous entoure. Etre écrivant, je sais que les mots peuvent être  des armes destructrices ou des baumes pour réparer, panser les plaies de l'âme, encourager, motiver. Je voudrais modestement que les miens soient des îles et des refuges pour une âme en souffrance et un phare dans les moments obscurs par lesquels nous passons parfois. 

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