LA CONSCIENCE DE SA PRESENCE FAIT LA DIFFERENCE (1) "Dieu a t-il réellement dit ?"
- Chantal Epee
- 8 mars 2021
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 mars 2021
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
(1 Jean 4 : 4)

Vous, mes enfants, vous êtes de Dieu et vous avez la victoire sur ces prophètes de mensonge, car celui qui est en vous est plus puissant que celui qui inspire ce monde.
1 Jean 4:4 BDS
Il arrive quelquefois que nous sentions bien petits face aux défis de la vie. La réalité à certains moments paraît nous submerger au point de nous faire oublier une vérité essentielle, une vérité de fondement, un socle sur lequel nous construisons notre vie : en effet, lorsque nous avons fait le choix d’accepter le don gratuit de Dieu le Père en son fils le Yeshoua (Jésus), le Christ Ressuscité vit en nous par son Esprit. De fait, en lui et par lui nous pouvons tout surmonter.
Peu importe le niveau de nos capacités naturelles, de nos forces physiques ou mentales, Christ en nous, l'espérance de la gloire. Celle à venir et celle qui se manifeste déjà dans le présent (Colossiens 1 :27). Pour nous, il est par ailleurs l'assurance de la victoire aujourd'hui et demain. Jésus nous a prévenus que nous aurions des tribulations dans le monde, mais il nous a assuré que nous pourrions nous confier dans sa victoire et reprendre courage en elle. « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » (Jean 16 :33).
Si nous en avons une lecture erronée, les circonstances, peuvent nous faire oublier qui nous sommes, et qui est Celui vit en nous.
Le monde spirituel, anges célestes et anges déchus inclus, sait parfaitement qui nous sommes, il sait que nous avons reçu de Jésus puissance et autorité par délégation. Il est possible que les anges célestes et la nuée des témoins (ceux qui nous ont précédés dans la gloire) s’étonnent de notre méconnaissance de notre identité spirituelle et des réalités qui y sont attachées. Ils s’affligent peut-être de nos défaites évitables ; j’imagine la nuée de témoins en train de s’égosiller dans le but de nous encourager à tenir bon, à tenir ferme, à saisir la révélation de la Parole de Dieu et à fonctionner dans le règne, tout comme le faisait Jésus.
La méconnaissance ou la perte de conscience de la puissance de notre identité nous désarment face à des circonstances que pourtant nous pourrions traverser dans cette paix qui procède la foi. Elles nous rendent par ailleurs vulnérables face au monde spirituel. C’est ainsi que nous devenons réceptifs aux mensonges des puissances de méchanceté dans les lieux célestes. C’est ainsi que nous nous laissons influencer par des flèches tirées dans nos pensées, et nous nous laissons arrêter dans notre marche par des « Dieu a-t-il réellement dit ? » que les esprits méchants sous la houlette de leur maître Satan (l’adversaire), susurrent à nos pensées.
Quel est leur but ?
Nous pousser à remettre en question la parole de Dieu ou à l’amender. L’intégrité de la parole de Dieu ne s’altère pas ; on n’y ajoute rien, on n’en retire pas un iota. Pourquoi ? Parce que la Parole de Dieu est Dieu. Dès que nous nous laissons influencer par les « Dieu a-t-il réellement dit ? », nous sommes consciemment ou non en train de négocier sa parole, de l’altérer, d’en soustraire des éléments ou d’y ajouter des choses qui mettent notre âme dans une forme de confort ou qui satisfont notre chair. La proposition de remise en question de l’intégrité de la parole divine que nous fait l’ennemi a pour but de nous tromper d’une part sur Dieu et d’autre part sur nous-mêmes il sait que s’il y arrive il nous déroutera quant à notre destinée.
Le diable sait qu’un fils de Dieu qui accomplit sa destinée le déloge de ses positions tandis qu’il en reprend des territoires désolés qui étaient sous la domination de sa présence diabolique.
Nous voyons qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil des intentions diaboliques. Satan le diable, le Nahash[1] viendra par la ruse ou par des amendements illicites aux lois divines, dans l’intention de nous faire douter de la bonté et de la protection de Dieu. Il tentera de s’infiltrer dans notre relation avec Dieu dans le but de l’altérer. L’ennemi de nos âmes s’attaque à notre foi en Dieu et en sa parole. C’est de cette stratégie qu’il a usé dans le jardin d’Eden, le diable a commencé par questionner les fondements, la structure existentielle de la femme : « Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Genèse 3 :1)
Dieu a-t-il réellement dit ?
Ce n’était pas tant la réponse à la question qui lui importait, mais plutôt d’évaluer l’ancrage de la femme dans la parole, dans les prescriptions divines. La manière dont elle accueillerait cette question qui interrogeait les instructions du Créateur lui donnerait des indications sur la solidité de son attachement à la parole de Dieu. L’objectif de Satan le diable était de voir s’il était possible de l’amener à entrer dans une discussion visant à relativiser un interdit parfaitement explicite du Créateur quant au cadre qu’il avait posé pour Adam et elle.
Dès le moment où Eve a accepté de converser avec une voix qui remettait en cause celle de Dieu, qui venait littéralement la concurrencer la voix de Dieu en elle, elle est devenue vulnérable, la chute était amorcée, le diable pouvait désormais aller plus loin dans son plan de pillage identitaire et de détournement d’autorité. Il pouvait s’octroyer le droit de lui mentir sur la nature et sur les intentions de Dieu, il pouvait désormais prétendre que ce dernier voulait sournoisement les empêcher d’accéder au rang de dieu et devenir comme lui. Le plus triste dans cette histoire c’est qu’au cours de la conversation avec le Nahash, Eve a perdu la conscience de la puissance de sa propre identité : Adam et Eve étaient créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, ils n’avaient donc pas besoin d’accéder à ce qu’ils étaient déjà.
Certaines interactions nous dépossèdent de ce qui nous fonde. Nous devons veiller à ne pas converser avec l’ennemi, ce n’est pas une demoiselle de compagnie qui nous aide à tuer le temps, c’est un adversaire féroce qui jalouse l’image et la ressemblance de Dieu en nous. Il veut nous inciter à l’abandonner puisqu’il n’a pas le pouvoir de nous en déposséder. Quand nous laissons l’ennemi questionner la parole de Dieu en nous, un voile descend sur notre discernement, il peut désormais nous égarer.
C’est par sa parole que Dieu a assigné un mandat à l’homme et la femme en Eden, c’est aussi par elle qu’il leur a conféré une autorité déléguée et leur a donné un périmètre de déploiement. En écoutant celui dont Jésus dit qu’il est menteur et le père du mensonge, ils ont perdu l’image la ressemblance et l’intimité de Dieu. En réalité ils ont tout perdu.
Plus tard, un adorateur de Dieu, le roi David, écrira un psaume pour exalter la Parole de Dieu dans lequel il nous communique un secret pour ne pas pécher contre Dieu. Ce secret qui aurait été très utile à Eve et à Adam face à la tentation survenue en Eden. L'une des définitions du péché c'est manquer le but assigné par Dieu, c'est exactement ce qu'Eve et Adam ont fait.
David avait compris l'importance de la parole divine pour demeurer dans le plan et dans l'intimité du Créateur, pour ne pas rater le but.
Quel était donc le secret de David ?
Je serre ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Psaume 119:11
Le secret de David était de donner à la parole de Dieu une place prioritaire, il savait qu'un cœur non réformé par la parole divine perdra la focalisation et sera dérouté du plan et de l'intimité de Dieu. Le péché nous sépare de Dieu. Il commence hélas souvent par le fait de relativiser une chose que Dieu nous dit clairement. La conséquence la plus dramatique du péché originel a été la mort spirituelle : la perte de la communion, de la connexion avec Dieu. Grâces soient rendues à Dieu pour son Fils, Yeshoua qui plus tard viendra réparer la brisure, la cassure originelle entre Dieu et l'homme.
Ainsi donc, comme une seule faute a entraîné la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu pour tous les hommes l'acquittement qui leur donne la vie. Comme, par la désobéissance d'un seul, beaucoup d'hommes sont devenus pécheurs devant Dieu, de même, par l'obéissance d'un seul, beaucoup sont déclarés justes devant Dieu.
Romains 5:18-19
Appliquons le secret du roi David et triomphons des tactiques de l'ennemi de nos âmes. 👇🏽👇🏽👇🏽👇🏽

[1] Terme hébreu pour désigner le serpent qui a été l’instrument de la chute du 1er Adam et d’Eve son épouse.
Que Dieu vous bénisse.





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